Les deux araignées à se méfier dans le Sud de la France…

Pour faire suite de l’article précédent sur les « Araignées du Nord de la France », les régions du sud de la France n’ont pas la même chance qu’eux. En effet, on constate que sur l’existence des 1600 espèces d’araignées, seulement une dizaine est capable de s’attaquer à l’Homme. Parmi elles, les araignées provenant du sud de la France ont beaucoup plus de chance de s’attaquer à l’Homme en y injectant un faible venin. À travers cet article, vus allez découvrir les 2 araignées dont il faut se méfier et qu’il vaut mieux éviter de les croiser. 

1.       Ségestrie Florentine

Connu sous le nom de Segestria florentina, cette araignée appartenant à la famille des Segestriidae est une des trois espèces venimeuses dont nous devons nous méfier. Une araignée provenant à 100% du sud de la France, vous aurez de fortes chances de la croiser le long du bassin méditerranéen ou bien dans les forêts mortes où elle colonise les arbres morts, les roches fissurées, les murets, mais aussi les façades intérieures et extérieures de nos habitations.

Description :

Cette espèce est facilement repérable par sa grande taille, de son corps tout noir ainsi que par ses chélicères recouvertes d’un somptueux mélange entre le bronze et le vert. Ses six pattes orientées vers l’avant lui permettent de se distinguer des autres espèces d’araignées aussi. Pour ce qui est de sa taille, le mâle peut atteindre les 10 à 15 millimètres, tandis que la femelle entre 15 à 22 millimètres. Néanmoins, on note une légère différence sur les jeunes Ségestries qui ont les mêmes les couleurs que la Segestrie bavarica (une espèce cousine à la Ségestrie florentine) sur les pattes antérieures et la spinulation.

Alimentation :

Cette araignée mange vraiment de tout et n’hésite pas à s’attaquer à des insectes 2 voire 3 fois plus grandes qu’elle et elle s’en sort toujours gagnante de ces combats. Ces principales cibles sont des hyménoptères, des lépidoptères, des cloportes, des coléoptères ou bien même d’autres araignées (elle n’a vraiment peur de rien). Cela est dû au tissage de sa toile avec des fils rayonnants lui servant d’avertisseur lorsqu’elle se cache dans son tube (dans l’attente qu’un insecte arrive sur son passage). Lorsqu’un de ces insectes a le malheur de se retrouver face à celle-ci, l’araignée n’hésite pas à jaillir de son tube, se jeter sur l’insecte pris au piège et la mordre pour la ramener dans son repaire.

Risque :

Bien qu’elle soit classée comme une araignée dangereuse pour l’Homme, la Segestrie florentine n’est pas pour autant aussi mortelle que nous pouvons croire. En effet, sa morsure peut nous provoquer une légère enflure et selon les personnes atteindre le stade d’une formation de nécrose sur la plaie. Heureusement pour nous, son venin a déjà été analysé par les scientifiques et ont pu concevoir un antidote face à cela.

2.  Lycose de Narbonne

Deuxième araignée que nous considérons comme potentiellement dangereuse pour l’Homme : la lycose de Narbonne. De son nom scientifique « Lycosa tarentula » comme son nom l’indique, elle fait partie de la famille des Lycosidae. Cette espèce apprécie particulièrement le sud de la France et ceux, pour les grandes plaines arides que la nature nous a offert comme on peut en retrouver à la plaine de Crau par exemple.

Description :

Son physique peut nous faire rappeler à une mygale. En effet, comme vous pouvez l’apercevoir avec l’image ci-dessus, cette espèce peut mesurer 30 millimètres sans compter ses longues pattes pour la femelle et entre 18 à 20 millimètres chez le mâle. Au niveau des couleurs, cela va dépendre des régions, mais nous sommes dans les alentours d’une teinte brun, gris clair / foncé, ocre voire même marron clair. Elle possède 4 yeux placés sur son visage et 2 autres placer vers l’arrière. Cela lui donne un air d’araignée redoutablement dangereuse lorsqu’elle part en chasse. Au niveau de son espérance de vie, le mâle ne vit que pendant 1 an, tandis que la femelle 3 ans.

Alimentation :

Il faut savoir que cette espèce est plutôt de nature nocturne. Elle sort de son terrier qu’elle a préconçu à travers le sol lors de la tombée de la nuit et se poser à un endroit stratégique. Elle patiente longuement avant de jaillir sur une proie qui aurait le malheur de ne pas faire attention à ses alentours. Elle s’attaque principalement à des insectes ailés, des grillons ou bien encore des blattes. 

Risque :

De nature fuyante, elle ne s’attaque pas à l’Homme d’habitude, mais si l’envie vous prend de l’approcher un peu trop de près ou même de la caresser, attendez-vous à ce qu’elle vous réponde en retour et de sa manière. Se considérant comme en danger, elle n’hésitera pas à provoquer une douloureuse morsure tout en injectant un venin faible face à l’Homme. Malgré tout, cela ne veut pas dire nous provoque rien du tout. Elle peut nous faire vivre un véritable cauchemar entre des brûlures, de forte douleurs, des nausées, un œdème et si la plaie n’est pas nettoyée, cela peut engendrer une nécrose sur la morsure.

Voilà ce qu’on pouvait vous dire pour ces deux espèces très dangereuses, présent sur le territoire français. Si vous êtes encore curieux/curieuse sur ce prédateur, n’hésitez pas à consulter notre article qui sera consacré exclusivement sur l’araignée la plus dangereuse de France.